Quelques images

Glanées au hasard d’internet.

J’en vois une, et je me dis : tiens, ça me rappelle quelque chose du film. Alors je la garde.

Même si le film n’est pas encore réalisé, ni même complètement écrit, on dirait qu’il existe déjà, en latence.

Après une pause, ces images me ramènent à ma table de travail. Elles me rappellent mon désir d’inscrire ce projet dans le cinéma de genre : le film de fantôme. Sans pour autant y coller entièrement. Je cherche une approche esthétique plus originale que celle qu’on associe habituellement à ce genre.

Cette envie de genre m’excite, elle me donne envie d’écrire. Mais ce désir s’accompagne toujours d’une anxiété : celle du coût que cela pourrait engendrer.

En même temps, je visualise souvent un film assez naturaliste dans son ensemble, mais ponctué de touches fantastiques. Par moments, ça dérape, ça glisse vers autre chose.

Les deux premières images (anonymes, malheureusement) me font sourire. Elles me rappellent que j’aimerais que l’humour soit présent dans le film, malgré la noirceur du propos. Peut-être sont-elles comme des images mentales de mon personnage principal, qui se fait « son film » avec ce qui lui arrive. Son côté enfantin transparaît dans cet imaginaire, que l’on verrait à l’écran à travers des plans subjectifs.

Ces visions naïves, comme dans ces dessins-peintures, sont une piste intéressante à creuser pour trouver l’esthétique des séquences fantastiques du film.

Les images suivantes, elles, me font penser au cinéma de Tim Burton, qui mêle si bien humour et darkitude.

"Ghost Over the Trees,” by Franz Sedlacek, 1931

La recherche d’images, en particulier de peintures, est toujours très inspirante pour moi. Ici, cette image pourrait carrément devenir la base d’une scène à laquelle je n’aurais peut-être pas pensé sans l’avoir vue.

Et pourtant, ce lieu, cet espace, existe déjà à la pointerie. Il y a aussi des chiens qui s’y baladent en liberté, de jour comme de nuit.

Cela correspond parfaitement à mon envie de créer des ambiances flippantes avec presque rien : un chien, une porte ouverte sur l’obscurité, la nuit.