Brève introduction au projet/ règles du jeu/ bande annonce.

Le temps est venu d'un premier bilan sur le genre de film que je commence à entrevoir. Avec la même matière, on pourrait faire des films très différents et à ce stade, je sais d'avantage ce que je n'ai pas envie de faire que ce que je voudrais faire. Non pas que je n'apprécie pas le cinéma de Chabrol, certains de ses films comme "La Cérémonie" m'ont marqué durablement. Chabrol me permet juste de m'orienter vers ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est une référence qui s'inscrit en creux. Elle n'est pas anodine. Le choix des photos que j'ai montées en surimpression sur cette séquence me rappelle son humour très particulier. Et de l'humour, j'en veux aussi dans ce film qui se profile. Un humour qui se fraie un chemin dans la noirceur, comme souvent dans la littérature américaine.

Avant d'écrire quoi que se soit, laisser la parole faire son travail. Le chemin le plus court entre l'imaginaire, la vue, le récit. Chercher son histoire en la racontant oralement, s'entraîner face à un dictaphone. ©Martine Doyen

Nous voilà arrivé au bout de l'aventure de ce projet expérimental nommé "Géographie du fantôme". Voici l'enregistrement au dictaphone d'une des premières versions du synopsis du long métrage qu'elle aura inspiré et qui a été couché sur papier, retravaillé depuis. Des éléments se sont précisés et la fin a été légèrement modifiée, sans qu'elle ne soit foncièrement différente. Pour illustrer cet enregistrement, je me suis amusée à générer des images avec l'IA. Elles me paraissent intéressantes à exploiter pour travailler l'esthétique de la dimension onirique du film. A savoir les visions de Freddy la nuit, au bord de la rivière où il campe en compagnie d'un cheval...

Et cette musique, parce que dans l'usine, il y a un vieil orgue de café des années 70 qui traîne. Orgue sur lequel Freddy va s'amuser la nuit pour convoquer les fantômes.